2 –  Répertoire d’activités de réveil pédagogique (ou energizer)

Comment permettre à un groupe de se dynamiser, de se recentrer ou de réviser rapidement un concept en cours de formation ? Découvrez-le dans cette section !

Objectif 1 : se recentrer

Le passage du son

En cercle, les participant·es font circuler un son avec une grande attention, que ce soit un souffle, un claquement de mains ou de doigts, un son murmuré, chanté… Lorsque le son a suffisamment circulé, une autre personne propose un autre son.

La respiration collective 

Il peut être intéressant de proposer des temps d’arrêt sur image pendant la formation, marqués par un gong ou un signal spécifique (musique, mot…) et de proposer des moments de détente et/ou de respiration collectifs.
Exemple. Lorsque la formatrice sonne dans un gong tibétain, le groupe s’arrête et se lève. Elle propose alors une respiration en mouvement, en levant les bras au ciel lors de l’inspiration et en les baissant à l’expiration.

L’équipe de décoration d’intérieur 

Après avoir réparti le groupe en sous-groupes, le formateur ou la formatrice propose à chaque sous-groupe d’effectuer un aménagement de la salle : décoration, modification d’un espace, retrait d’un objet… En trois minutes, chaque groupe propose un aménagement pour se sentir mieux dans la salle.

Objectif 2 : se redynamiser

Les percussions corporelles 

Reprenant le célèbre jeu du chef d’orchestre, il s’agit de proposer un rythme que tout le monde reprend, puis de laisser d’autres personnes proposer un rythme.

La chaîne de mots associative 

Le groupe se place debout en cercle. Le formateur ou la formatrice fait un geste de son choix comme lever le bras. Le groupe reproduit ce geste. Lorsque son bras est en haut, il ou elle dit un mot de son choix en lien avec le thème de la formation. A chaque fois que ce geste est reproduit, par exemple quand le bras est en haut, chaque personne dit un mot à tour de rôle, de manière spontanée, en lien avec le thème proposé. Cela crée une grande chaîne de mots associative et dynamique !
Fiche ressource « L’alphabet des idées » – L’atelier collaboratif

Les statues 

Proposer aux participant·es de se déplacer dans l’espace en mimant un état d’esprit (ne pas hésiter à faire preuve d’humour, par exemple : en arrivant à la gare deux minutes avant son train, à la fin de journée de formation, le matin avant son café, avant d’aller à un rendez-vous amoureux…) ou en suivant le rythme d’une chanson au choix. Lorsque la chanson s’arrête ou que le formateur ou la formatrice tape dans les mains, le groupe se fige en une photographie collective. Le formateur ou la formatrice peut inviter une partie du groupe à se déplacer pour observer et donner un titre à la photographie. Ce jeu permet de nombreuses variantes : des photographies collectives sur un thème donné, un metteur en scène ou une metteuse en scène qui donne un titre à la prochaine scène…

Le jeu des 7 erreurs 

Placez le groupe en deux rangées, face à face, en s’assurant que chaque personne ait quelqu’un en face d’elle. Proposer de bien observer la personne en face de soi, puis se retourner et de changer quelque chose sur soi. Au top, les binômes se refont face et devinent ce qui a changé sur l’autre personne (lacets défaits, pantalon retroussé, cheveux lâchés…). Faire un deuxième tour en proposant de changer trois choses et, si le groupe est motivé, aller jusqu’à sept modifications, sur le principe du jeu des sept erreurs. Si l’activité est suivie d’une phase de conscientisation, elle est plus engageante que ceux présentés plus haut, car elle permet de rebondir sur la question du changement (par exemple, poser des questions au groupe, puis amener des réflexions du type : on voit plus facilement les grands changements que les petits ; or, en promotion de la santé, nous œuvrons à des changements parfois difficilement visibles ou qui prennent du temps…).

Objectif 3 : réviser un concept

Le jeu des questions 

Après un temps d’apprentissage, constituez des sous-groupes. Proposez-leur de créer deux ou trois questions sur le sujet découvert, qu’ils et elles vont être amené(e)s à poser aux autres sous-groupes. Lorsque les questions sont prêtes, organisez un quiz de révision géant !

La boule de papier 

Les participant·es inscrivent individuellement des mots ou des expressions se référant à des concepts découverts en formation. Les boules de papier sont jetées au centre et chaque personne en choisit une qu’elle explique au groupe.

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1 – Répertoire d’activités brise-glace

Quel brise-glace choisir en fonction de vos objectifs pédagogiques et de vos envies ? Cette section vous donnera une multitude d’idées ! Certaines de ces activités ont été rédigées par les contributeurs et les contributrices du Guide’Up Formation ; d’autres s’inspirent de ressources pédagogiques existantes.

Objectif 1 : connaître les prénoms des autres personnes du groupe

L’alphabet humain 

Les participant·es se placent en cercle ou en ligne par ordre alphabétique, en fonction de la première lettre de leur prénom. L’activité se termine par un tour oral des prénoms pour vérifier l’ordre alphabétique. D’autres tours de jeu peuvent être proposés afin de favoriser la mémorisation ; par exemple, pour dire à voix haute le prénom de son voisin ou de sa voisine au deuxième tour.
N’hésitez pas à introduire des éléments de jeu. Exemple. « Vous êtes sur une corniche et vous devez vous placer en file indienne le plus rapidement possible par ordre alphabétique en fonction de la première lettre de votre prénom. Attention, il y a des requins tout autour de vous qui vous empêchent de trop vous éloigner ! »

Les ballons-prénoms 

Les participant·es se placent en cercle. Le formateur ou la formatrice lance un ballon à un·e participant·e en disant son prénom. Il ou elle lance à son tour le ballon en nommant une autre personne, et ainsi de suite jusqu’à la dernière personne du groupe. On peut ensuite faire suivre au ballon le chemin en sens inverse, il s’agit alors de se rappeler le prénom de la personne qui nous a envoyé le ballon. N’hésitez pas à proposer des variantes de jeu en fonction du groupe.
Exemple de variante « sportive ». Envoyer le ballon en l’air au centre du cercle, le plus haut possible, en nommant une personne qui va courir pour rattraper le ballon au centre, puis le lance à son tour…
Exemple de variante « créative ». Les personnes se font passer un objet imaginaire en le mimant et en nommant la personne à qui elles le donnent : « Hamza, je te donne une plume. »

Mon prénom et moi

Les participant·es, depuis leur place ou en cercle, se présentent en racontant une anecdote liée à leur prénom ou à leur nom de famille (signification, origine, deuxième prénom, surnom…).Faites attention à la gestion du temps car il peut arriver que certaines personnes racontent des histoires très longues, importantes pour elles quand d’autres, à l’inverse, entretiennent une relation complexe avec leur prénom. Il est donc essentiel de laisser la possibilité de ne rien dire (un « joker ») ou des alternatives moins engageantes : un prénom que j’aime bien, le prénom d’une personne du groupe qui est celui de quelqu’un que je connais, un mot qui rime avec mon prénom ou qui commence par la même lettre…

Le cercle des gestes 

Les participant·es sont placé·es en cercle. Une première personne dit son prénom en l’accompagnant d’un geste. Le groupe répète le prénom et le geste. Une deuxième énonce son prénom avec un geste. Le groupe répète les deux prénoms avec les deux gestes, et ainsi de suite jusqu’à ce que tous les prénoms aient été cités. Adaptez le niveau de difficulté des activités en fonction du groupe. Si le groupe le permet, vous pouvez aller plus loin. S’il est en difficulté, proposez une seconde partie plus facile.
Exemple pour baisser le niveau de difficulté. Le groupe ne répète pas tous les couples prénoms/gestes, mais uniquement celui qui vient d’être énoncé.
Exemple pour augmenter le niveau de difficulté. Une personne répète son prénom et son geste, puis en appelle une autre par son prénom et son geste, qui en appelle une troisième…

Le blason

A l’aide d’un support écrit ou dessiné et d’intitulés, il est proposé aux participant·es de remplir leur blason (une spécialité culinaire, ce qui me fait du bien, mon travail, une valeur importante pour moi…).

Objectif 2 : découvrir des éléments de parcours de chaque participant·e

Trouve quelqu’un qui…

Les participant·es disposent d’une fiche d’enquête Trouve quelqu’un qui… : « qui est végétarien·ne » ; « qui fait son pain maison » ; « qui va au travail à vélo » ; « qui s’est déjà perdu·e dans une grande ville »… Le groupe, debout, se déplace librement pour associer un prénom à chaque item. Un même prénom ne peut pas être écrit deux fois sur la fiche d’enquête. Cette activité permet d’adapter les items au public et au thème de la formation.
Fiche ressource « Trouve quelqu’un qui… » – Agir ESE
Fiche ressource « Bingo humain » – L’atelier collaboratif

Trois vérités et un mensonge

Les participant·es écrivent chacun·e sur une feuille deux faits réels et un mensonge les concernant. Ils les énoncent à voix haute. Le groupe devine ce qui est réel… et ce qui a été inventé ! La formatrice ou le formateur peut introduire l’activité en écrivant deux mensonges et une vérité la ou le concernant au tableau.
Exemple. J’ai vécu chez les Pygmées, j’ai déjà vu une aurore boréale, je n’ai jamais mangé de sushis.
Grand classique de la formation, cette activité peut cependant prendre beaucoup de temps : elle est à privilégier en petits groupes.
Fiche ressource « 3 vérités et un mensonge » – YA+K

Présentations croisées

Les participant·es reçoivent une fiche d’enquête avec des questions à poser à leur voisin ou à leur voisine. Il ou elle présente ensuite cette personne au groupe. De nombreuses variantes de cette activité peuvent être imaginées, en particulier des approches plus ludiques ou sensorielles.
Exemple. Distribuer un morceau de laine et six Post-it par personne. Les binômes se posent des questions croisées sur leur parcours professionnel passé et à venir (trois réussites passées et trois objectifs à venir). Ils les écrivent sur les Post-it. Ils les attachent au morceau de laine dans l’ordre chronologique. Lors des présentations croisées, chaque personne du binôme tient une extrémité du morceau de laine.

Les avions ou les boulettes de papier 

les participant·es écrivent une anecdote sur une feuille de papier (un souvenir d’enfance en lien avec le thème de la formation, trois choses importantes, une qualité au travail, un souhait pour l’année à venir, ce qu’on aimerait changer dans ses pratiques…). Les participant·es en font des avions en papier ou des boulettes, puis les envoient au centre de la pièce. Chaque personne prend une boulette ou un avion au hasard et retrouve qui en est l’auteur ou l’autrice. Ce brise-glace est à privilégier avec un groupe qui se connaît, sans quoi il convient de modifier la consigne : par exemple, retrouver la personne en se déplaçant dans la salle.

Une petite chose sur soi

Les participant·es se placent en cercle ou restent à leur place. Ils associent à leur présentation « classique » un élément plus personnel.
Exemple. À votre tour, dites votre prénom, votre mission et… une valeur importante pour vous au travail.
Malgré sa simplicité, ce brise-glace amène des tours de présentation engageants, et crée ainsi une cohésion dans le groupe basée sur des choses importantes pour soi. Ces petites choses peuvent varier, et être adaptées à la thématique de la formation : une activité pour se sentir bien, une force, une valeur, un rêve d’enfant, quelque chose qui rend fier ou fière, le goûter de son enfance…

Le jeu mouvant des présentations

Les participant·es se déplacent dans l’espace pour faire connaissance collectivement en fonction des propositions des formateurs et des formatrices.
Exemple. Toutes les personnes qui ont eu entre zéro et vingt minutes de trajet pour venir à la formation se placent ici, entre vingt et quarante minutes, là, et plus de quarante minutes pour venir, là-bas.
Dans une formation professionnelle, est préférable de coupler ce jeu collectif avec une activité dans laquelle chaque personne peut se présenter individuellement.

La carte de France/de la région/de la ville 

Dans une dynamique similaire au « jeu mouvant des présentations », il s’agit d’imaginer une carte de France en indiquant les points cardinaux. Les participant·es se positionnent dans l’espace en fonction de l’endroit d’où ils viennent (lieu de naissance, lieu de vie, lieu où ils étaient le matin même…).

Le classement 

Dans une dynamique similaire à celle de « l’alphabet humain », en ligne ou en cercle, les participant·es se placent en silence ou en n’échangeant qu’avec la personne devant elle, en fonction de la distance parcourue pour se rendre à la formation, de la date d’anniversaire, de l’ancienneté dans leur poste…

Vous êtes plutôt… ?

Les participant·es déambulent dans la salle et, au « top » de la formatrice ou du formateur, s’arrêtent en face de la personne la plus proche d’eux ou d’elles. Le formateur ou la formatrice pose alors des questions pour engager la conversation : vous êtes plutôt… thé ou café ? Chocolat noir ou chocolat au lait ? Chien ou chat ?

Le portrait chinois ou le questionnaire de Proust 

Les participant·es se présentent en s’inspirant du jeu des portraits chinois ou du célèbre questionnaire de Proust. Avec des publics captifs ou en extérieur, il est intéressant de proposer des versions dynamiques de chaque activité. Pour celle-ci, les participant·es, en cercle, se lancent un ballon numéroté de 1 à 10 au marqueur. La formatrice ou le formateur affiche une liste de questions correspondant à chaque numéro, en s’inspirant du portrait chinois ou du questionnaire de Proust. Les participant·es répondent à la question correspondant au numéro situé sous leur index.
Fiche ressource « Portrait chinois » – Agir ESE

Le système de valeurs

Les personnes du groupe identifient leurs valeurs et ce qui est important pour elles en lien avec ces valeurs.

Objectif 3 : découvrir des points communs avec d’autres participant·es

Le domino des points communs 

Une personne ou le formateur/la formatrice se place devant le groupe et annonce une chose qu’elle aime en touchant son épaule droite et autre chose en montrant l’épaule gauche. Lorsqu’une personne du groupe aime la même chose, elle se rapproche de la personne qui vient de s’exprimer du côté de l’épaule concernée et énonce deux choses qu’elle aime (une nouvelle et une en commun avec la précédente), et ainsi de suite jusqu’à constituer un domino des points communs collectif.
Exemple. Moi, j’aime les festivals d’art de la rue et les pâtes à la carbonara. Moi, j’aime aussi les pâtes à la carbonara et faire du ski.
Fiche ressource « Le domino » SC04 – Coopérons dès l’école

Avis de tempête 

Former un cercle avec suffisamment de chaises pour tout le monde excepté le formateur ou la formatrice, qui annonce « Avis de tempête à toutes celles et ceux qui… » suivi d’une de ses caractéristiques physiques ou psychologiques (couleur des yeux, goûts alimentaires, animaux de compagnie…). Les participant·es qui partagent cette caractéristique changent de place. La personne qui n’a pas trouvé de chaise ou ne partage pas cette caractéristique devient celle qui annonce à son tour : « Avis de tempête à toutes celles et ceux qui… »
Exemple. Avis de tempête à toutes celles et ceux qui ont un chat !

La toile d’araignée 

En cercle, une personne fait passer une bobine de ficelle en conservant un bout de la ficelle à la main. Elle annonce en même temps un point commun avec la personne à qui elle tend la ficelle (même domaine d’activité, origine géographique, attente pour la formation, loisir, ville…). La bobine est ainsi passée de main en main jusqu’à former une toile d’araignée. Lorsque la dernière personne a pris la parole, le formateur ou la formatrice invite à observer la toile, puis à refaire le chemin en sens inverse ! Chaque personne retrouve ainsi son point commun avec la personne précédente et lui rend la ficelle.
Cette activité peut uniquement être proposée lorsqu’un groupe commence à se connaître.

Le canot de sauvetage 

Les participant·es se rassemblent dans l’espace en fonction de leurs points communs et selon la consigne proposée par le formateur ou la formatrice, par exemple : « Regroupez-vous avec les personnes qui ont le même animal préféré que vous ».

Le triangle des points communs 

En trinômes, les participant·es écrivent leur prénom au sommet d’un triangle dessiné sur une feuille. Ils écrivent leurs points communs (parcours professionnel, rêves, lieux découverts, savoir-faire, goûts, souhaits…) par deux sur les côtés du triangle, puis ceux du trinôme au centre. L’activité peut être réalisée en grand groupe sous forme de fresque créative des points communs, en permettant aux participant·es d’ajouter des flèches, des schémas et des dessins en couleurs. Il est également possible de faire ce jeu sous forme d’oignon collectif, deux cercles concentriques se faisant face et échangeant des points communs.
Fiche ressource « Triangle des points communs » – Agir ESE

Objectif 4 : identifier l’état émotionnel ou l’état d’esprit du groupe

La météo des humeurs 

Les participant·es partagent leur humeur sous forme de météo, ou la dessinent sur une feuille sous forme de paysage émotionnel.
Fiche ressource « Le mur des humeurs » – Académie de Dijon

Le tour des bonjours 

Les participant·es inventent une façon individuelle, puis collective de se saluer.

À la une / les bonnes nouvelles 

Les participant·es sont invité·es à partager avec le groupe une chose qui les réjouit ou les rend fiers en faisant passer un objet symbolique. Si le groupe se connaît ou travaille régulièrement ensemble, l’équipe de formation peut proposer deux objets à faire passer dans le cercle, l’un symbolisant ce qui réjouit (par exemple, une plume) et l’autre, ce qui préoccupe (par exemple, une petite pierre).

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2 – Organiser la logistique de la formation 

La constitution du groupe

En amont de la formation, il est important de définir le public cible et ses prérequis pour pouvoir suivre la formation. Il peut être intéressant de proposer à plusieurs personnes d’une même structure d’y participer afin de/d’ :

  • Impliquer la direction dans la formation, pour pouvoir notamment atteindre des objectifs de changement (Voir Etape 1 « Définir les objectifs »)
  • Partager une culture commune
    Exemple : associer des décideurs/décideuses et des agents au sein d’une même formation
  • Mettre à profit le temps de formation pour entamer des réflexions sur les changements à mettre en œuvre au niveau de leur structure, notamment en identifiant les freins et les leviers pour cela.

Les documents à fournir dans le cadre de la formation professionnelle
Dans le cadre d’une formation financée ou labellisée « Qualiopi », le programme et l’attestation de présence doivent être fournis par l’apprenant·e au commanditaire qui fait une demande de prise en charge des frais de formation. Il est également essentiel de signer une convention de formation. Lorsque vous avez établi la liste des apprenant·es :
– Établir avec eux ou leur employeur un contrat ou une convention de formation
– Communiquer le règlement intérieur de l’organisme de formation
– Transmettre une convocation qui reprend des éléments précis tels que l’objet de la convocation, les dates et horaires, le lieu et la durée de la formation. Elle peut aussi contenir les règles à respecter (ponctualité, présence, etc.) et rappeler les coordonnées du contact pour d’éventuelles questions.
– Informer les personnes qui ne sont pas retenues en motivant éventuellement son choix (profil ne correspondant pas aux publics visés ou aux prérequis, mise sur liste d’attente, etc.)

Le lieu de formation

Le choix d’une salle ou d’un lieu adapté assure le confort des participant·es, marque une différence avec leur cadre de travail habituel et facilite la constitution d’un collectif propre à la formation. Ceci est d’autant plus vrai lorsque la formation est organisée sur leur lieu de travail : changez alors la disposition de la salle (aménagement, décoration, visuels…).

Pour passer à la pratique :
FICHE 5. Choisir un lieu de formation adapté

Afin de commencer une formation en toute sérénité, il est conseillé d’arriver en avance et de s’assurer que tout est prêt lorsque les participant·es arrivent. Cela permettra de parer aux imprévus, de tester le matériel, d’organiser l’espace et de soigner l’accueil.

La mallette de formation

La mallette de formation, parfois appelée « valise pédagogique » ou « boîte à outils », désigne l’ensemble du matériel et des documents nécessaires à l’animation d’une formation (Voir Étape 2.5. Choisir ses ressources pédagogiques). En plus de votre mallette, n’oubliez pas de faire le point sur les consommables à apporter : cafetière, thermos, bouilloire, paquets de café et de thé, filtres, serviettes, sacs poubelles, vaisselle, sucre…

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1 – Rédiger une proposition pédagogique 

Qu’est-ce qu’une proposition pédagogique ?

La proposition pédagogique, ou « cahier des charges », définit les modalités de réalisation d’une formation. Elle est rédigée à la demande d’un commanditaire.

Dans le cadre de la formation professionnelle
Selon l’AFNOR, le cahier des charges est le « document contractuel fixant les modalités d’exécution d’une action de formation. Ce document contient des éléments administratifs, pédagogiques, financiers et organisationnels pour atteindre des objectifs déterminés » (NF X50-750-1).

En pratique, le cahier des charges inclut le plus souvent ces éléments : 

  1. La présentation de la structure commanditaire
  2. Le contexte du projet de formation : les raisons pour lesquelles la formation est organisée, la problématique à laquelle elle répond, ses objectifs stratégiques
  3. Les objectifs de la formation
  4. Le contenu de la formation : son intitulé, son thème, son programme, une description
  5. Le public cible : son profil professionnel, l’effectif minimum/maximum, les prérequis (ce que les apprenant·es doivent savoir et/ou faire avant la formation)
  6. Les moyens et les contraintes : le rétroplanning de chaque étape de la formation (conception, création des supports, bilan…), les dates et les lieux envisagés, le matériel nécessaire (salle de formation, équipement, accès internet…), le contact pédagogique (par exemple, le ou la responsable pédagogique ou administratif/administrative), le budget
  7. Les modalités pédagogiques : le profil des formateurs et formatrices et l’organisation pédagogique : les méthodes, les techniques et les moyens pédagogiques envisagés (diaporamas, livret de l’apprenant, ouvrages, plateforme en ligne…)
  8. Les modalités d’évaluation : l’évaluation de la satisfaction des parties prenantes, l’évaluation des apprentissages, l’évaluation des changements de pratiques et des effets de la formation (voir Étape 6. Evaluer la formation)
  9. Les modalités financières : les frais pédagogiques (par jour de formation ou par apprenant·e), les frais annexes (location de salle, frais des intervenant·es), les sources de financement possibles.
  10. Les modalités d’échanges avec le commanditaire : fréquence et forme des échanges nécessaires au suivi et à la validation des étapes.

Pour passer à la pratique :
FICHE 4. Préparer un cahier des charges

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3 – Intégrer des temps d’inclusion et de déclusion

Il s’agit de deux étapes-clés de la dynamique de groupe :

Pendant l’inclusion, les individus se rencontrent, s’observent et apprennent à se connaître pour trouver leur place dans le groupe. Ils passent ainsi petit à petit de la méfiance à une certaine confiance. L’inclusion peut intégrer une ou plusieurs activités de type « brise-glace ». La déclusion est l’activité qui marque l’étape de séparation entre les membres du groupe.

Les formateurs et les formatrices peuvent choisir de ne pas participer aux activités pour se concentrer sur l’animation et la prise en compte de la dynamique du groupe. À l’inverse, leur participation signale l’instauration d’une relation horizontale.

L’inclusion

L’inclusion favorise de bonnes conditions d’apprentissage. Elle a un effet sur la motivation et permet de poursuivre les interactions initiées avec le groupe à l’accueil. Elle permet à chaque personne de :

  • Se sentir reconnue : qui je suis, d’où je viens, quelles sont mes expériences en lien avec le sujet de la formation…
  • Se sentir appartenir à un groupe : trouver des points communs personnels ou professionnels avec les autres (origine géographique, loisirs, compétences, publics, attentes…)
  • Ressentir du plaisir en passant un moment ludique et convivial

Pour le formateur ou la formatrice, l’inclusion sert à mieux connaître le groupe et à identifier ses caractéristiques. Un brise-glace permet d’initier la dynamique du groupe et de révéler d’éventuelles inquiétudes (voir Boîte à outils : Répertoire d’activités brise-glace).

Il est important en tant que formateur ou formatrice de se demander avec quelle activité brise-glace vous vous sentez le ou la plus à l’aise en fonction de votre personnalité. Le Centre des Nouvelles pédagogies de l’Université Grenoble Alpes s’est penché sur la question de manière humoristique en créant une affiche qui vous permettra de mieux choisir vos activités brise-glace selon votre profil : Télécharger l’arbre à palabres.

Le réveil pédagogique
On distinguera le brise-glace, qui a un objectif d’interconnaissance et de dynamisation du collectif, et les activités de type « réveil pédagogique » qui visent plutôt à se remobiliser en début de journée ou après la pause déjeuner, à réviser les éléments vus précédemment, à éviter l’assoupissement… (voir Boîte à outils : Répertoire d’activités de réveil pédagogique (ou energizer)

La déclusion

La déclusion conclut la formation. Elle symbolise la transition entre l’espace-temps de la formation et celui du retour au quotidien. Elle peut s’effectuer par le partage d’un mot individuel de bilan, par un clap collectif de fin… On distinguera la déclusion des séquences de bilan de fin de formation, qui ont plutôt pour objectif d’évaluer la satisfaction ou les apprentissages.

La formation de formateurs et formatrices
Lorsque vous vous adressez à de futur·es formateurs et formatrices, les temps d’inclusion et de déclusion servent à faire expérimenter aux participant·es des techniques qu’ils et elles pourront ensuite réutiliser dans leur travail. De même, si le formateur ou la formatrice souhaite que les participant·es puissent réutiliser ces techniques, il est judicieux de choisir des outils ou des techniques adaptées à leurs publics ou en lien avec la thématique de la formation. Il est alors important de bien clarifier les intentions pédagogiques des temps d’inclusion et de déclusion.

Pour passer à la pratique :
FICHE 1. Les bonnes question à se poser… sur l’inclusion et la déclusion

 

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2 – Permettre des pauses et des temps informels de qualité

Les temps informels sont nécessaires pour initier et maintenir une dynamique groupale. Ils ont un réel intérêt pédagogique et symbolisent la place qui est laissée au groupe pour exister en autonomie, en dehors de la relation entre le formateur ou la formatrice et les apprenant·es. Les temps informels facilitent les échanges spontanés et la création de nouveaux liens en entretenant une atmosphère conviviale, propice aux échanges et à l’interconnaissance, et un sentiment d’appartenance.

Ensuite, ils facilitent les interactions informelles (rencontres, liens en dehors du cadre de la formation), ce qui favorise l’émergence d’un climat de confiance entre les participant·es. Ils répondent également à des besoins situés en dehors des temps de formation (repos, distraction, rêverie…), ce qui permet de maintenir un niveau d’énergie et d’attention élevés pendant la formation.

Ils permettent enfin de réguler les aléas tels qu’avoir du temps pour échanger en aparté avec un participant qui exprimerait des difficultés, réguler des tensions ou échanger avec une personne dont le comportement serait inapproprié par rapport au cadre mis en place.

Comment et quand laisser des pauses et des temps informels ?

Il est essentiel de planifier ces moments dès la conception du déroulé pédagogique, de communiquer dessus avec les participant·es en amont et de questionner régulièrement le groupe pour les adapter.

En début de formation
  • Informer les participant·es : à l’avance et en début de formation, informer sur l’organisation des temps de pause et les mettre en lien avec le lieu.
    Exemple. Indiquer la présence d’un self sur le lieu d’accueil de la formation ou de plateaux-repas livrés sur place ou d’espaces de restauration à proximité.
  • Identifier les espaces : une configuration claire des lieux amène un sentiment de sécurité : l’espace où je laisse mes affaires, celui de documentation, de pause, celui dédié au formateur ou à la formatrice…
  • Répondre aux besoins spécifiques du groupe : Par exemple, s’il y a des personnes qui fument, leur indiquer un espace extérieur.
Pendant la formation
  • Respecter les pauses annoncées : un temps d’accueil, une pause en milieu de matinée, une pause méridienne et une pause en milieu d’après-midi. Les temps de pause peuvent aussi être incorporés aux activités en sous-groupes, chaque groupe étant alors responsable de prendre une pause selon ses besoins.
Après la formation
  • Partager un moment de convivialité en fin de journée ou en fin de formation.

Les formateurs et les formatrices peuvent choisir d’être présent·es ou non pendant les temps informels.

Notons qu’il est important d’inclure les retours des participant·es concernant les temps informels (les points forts et les améliorations possibles) dans le processus d’évaluation (Voir Étape 6 : évaluer la formation).

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1 – Clarifier la demande de formation

Dans un premier temps, clarifiez la demande de formation, c’est-à-dire l’attente exprimée par le commanditaire et/ou par les apprenant·es. 

Exemple : Je souhaite que les animateurs et les animatrices de mon centre social soient formé·es à l’animation de groupe pour mener des interventions sur l’alimentation saine et durable auprès des parents. 

Pour clarifier cette demande, et si elle provient d’un commanditaire, vous pouvez creuser plusieurs aspects :

  • Le commanditaire : description de son secteur d’activité, son ancienneté, ses valeurs…
  • Le contexte et origine de la demande : la situation, les faits, une évolution notable, un changement d’environnement du commanditaire, qui fait qu’il recourt à un dispositif de formation, à ce moment-là précis.

L’adaptation au territoire
Une formation en promotion de la santé se construit à partir des ressources propres à un territoire. Elle s’oriente donc autour des besoins spécifiques d’une population, d’un territoire, d’un secteur professionnel ou d’une structure, en prenant en compte les facteurs environnementaux.

  • L’intention : ce qui a déclenché le projet ou les changements visés dans l’équipe, la structure ou sur le territoire.

  • Le public : ses fonctions et ses missions, ses compétences actuelles, ses motivations, le nombre de participant·es, le niveau d’interconnaissance dans le groupe, les relations hiérarchiques et/ou de pouvoir…La définition du public cible est étroitement liée aux objectifs pédagogiques et donc aux changements visés par l’action de formation.

  • Les partenaires : le rôle de chacun·e, les personnes ressources sur place pour coconstruire et/ou coordonner la formation…

  • Les contenus : les changements de pratiques attendus, les compétences visées, les sujets à aborder et/ou déjà acquis… 

  • La logistique : le lieu, le budget, les sources de financement, la durée, les délais de réalisation, les contraintes… 

Il est parfois difficile d’identifier les attentes implicites. N’hésitez pas à poser des questions orientées dans ce sens, telles que : Quelle situation de travail souhaitez-vous améliorer ? Quelle pratique aimeriez-vous changer dans vos équipes ? Quelle difficulté souhaitez-vous résoudre ? En quoi saurez-vous que cette formation était réussie ? 

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La palette du partenariat

8 touches pour un partenariat durable

Comment maintenir la motivation des partenaires ? Il arrive que cette motivation diminue au cours du temps. Les réunions sont désertées, les mails restent sans réponse.

Comment remotiver ou maintenir la motivation dans un partenariat ?

A partir de leviers identifiés dans la littérature, la palette du partenariat vous propose 8 grandes questions à vous poser pour relancer ou développer votre partenariat. Les éléments interrogés ont été identifiés comme des leviers d’efficacité dans la littérature scientifique et professionnelle, dont vous trouverez les références dans la bibliographie dans l’outil 5. Vous pouvez ainsi réfléchir collectivement à de nouvelles activités ou modes de fonctionnement. Il est souvent difficile de tout mettre en œuvre : à vous de prioriser ! Mais plus les composantes d’un partenariat durables sont mobilisées, plus vous avez de chance que votre partenariat se développe et perdure dans le temps.

Autre utilisation : Vous pouvez également utiliser ces critères comme des critères de qualité à repérer dans votre partenariat. Cela vous permet d’évaluer si la mise en œuvre du partenariat est théoriquement bien construite, de montrer que votre partenariat s’appuie sur des données probantes.

Animation de la séance de travail :

La Palette du partenariat (outil 5.3) est présentée au groupe de travail. Pour chaque dimension, il s’agit d’expliciter ce qui a été fait – validant ainsi ce critère de qualité – ou de trouver des idées pour ce qui pourrait être fait dans ce domaine.

Temps individuel : Chaque participant prend quelques minutes pour s’auto-positionner pour chaque case/catégorie en suivant les consignes.

Mise en commun : chacun communique ce qu’il pense être sa position et partage ses questionnements. Le groupe accompagne à la réflexion et la décision de ce qui est inscrit dans le tableau.

Priorisation : Vous pouvez enfin terminer par une discussion autour de la priorisation sur les dimensions et idées à développer et discuter du rôle de chacun pour les mettre en œuvre.

Les outils pour passer à la pratique

Retrouvez ici le document pour réaliser une analyse de la qualité de votre partenariat et co-construire de nouvelles pistes d’actions, basées sur des données probantes.
Outil 5.3. La palette du partenariat : 8 touches pour un partenariat durable

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2/ L’analyse SEPO

L’analyse SEPO permet la réalisation d’une autoévaluation dans l’objectif de dresser un bilan très ouvert de ce qui représente les succès, les échecs, les potentiels et les obstacles rencontrés de la dynamique partenariale ou du projet directement.

L’outil présenté ici a été développé avec des dimensions spécifiques au partenariat dans le champ de l’intervention en prévention et promotion de la santé.

Comme pour les autres outils, l’analyse SEPO est à réaliser de préférence avec les partenaires concernés, pour la fiabilité des réponses et dans un souci de coconstruction.

Animation de la séance de travail :

UTILISATION DE L’OUTIL
L’ANALYSE SEPO

Pour chaque dimension présentée dans la colonne de gauche, il s’agit d’expliciter ce qui a favorisé et ce qui a freiné le développement de votre partenariat, et de réfléchir à ce qui pourrait le faciliter ou au contraire constituer une difficulté dans le futur.

TEMPS INDIVIDUEL
Chaque participant remplit le tableau en analysant en quelques lignes les succès et les échecs du partenariat au regard des dimensions présentées dans la colonne de gauche.
Faire de même ensuite concernant les potentiels et les obstacles pour la suite du partenariat.

MISE EN COMMUN
Chacun communique ce qu’il pense être sa position et partage ses questionnements. Le groupe s’accorde sur ce qui doit être inscrit dans le tableau commun.

EXEMPLE
C’est la bonne communication et la confiance qui ont favorisé l’implication des partenaires (Succès), mais le manque de régularité dans les rencontres a pu constituer un frein à cette implication (Échecs). On pourrait donc penser qu’il serait intéressant de faire des points réguliers (Potentiels) mais courts, afin de ne pas prendre trop de temps pour des partenaires déjà débordés (Obstacles).

Les outils pour passer à la pratique :

Retrouvez ici le document pour réaliser une analyse de la qualité de votre partenariat et co-construire de nouvelles pistes d’actions, basées sur des données probantes.

Outil Analyse SEPO : Auto-évaluation basée sur l’appréciation des Succès, Echecs, Potentialités et Obstacles

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1/ La roue d’appréciation du partenariat

La roue d’appréciation du partenariat permet d’identifier les différences de perception du fonctionnement de la collaboration entre les partenaires, et d’ouvrir un espace de discussion autour des points de divergence, tout en réassurant le partenariat là où les dimensions convergent.

Cet outil, inspiré de la roue socratique, permet d’obtenir une représentation visuelle des points de vue de chacun des membres (adaptation de St-Louis, Bilodeau, 2019). Les points de divergence qui apparaissent sont autant d’éléments pouvant ouvrir la discussion sur les objectifs poursuivis et les améliorations possibles de la collaboration.

Comme pour les autres outils, la roue d’appréciation du partenariat est à réaliser de préférence avec les partenaires concernés, pour la fiabilité des réponses et dans un souci de coconstruction.

Animation de la séance de travail

UTILISATION DE L’OUTIL
LA ROUE D’APPRÉCIATION DU PARTENARIAT

TEMPS INDIVIDUEL
Chaque participant prend quelques minutes pour se positionner sur chaque critère. Des questions sont proposées dans la colonne « Description » pour aider à l’analyse de la situation, tant sur les principes de fonctionnement que sur la forme que cela prend. Sur le graphique, placez un point par partenaire pour chaque critère, en fonction de son ressenti (de 0 si le critère n’est pas rempli à 10 si le critère est totalement rempli).

MISE EN COMMUN
Reliez ensuite les points par un trait pour former une toile d’araignée par partenaire. Vous obtenez autant de traits que de structures présentes dans le partenariat analysé. L’ensemble permet de visualiser les forces et faiblesses ressenties et de mettre en évidence les écarts ou les points de convergence.

COMMENT LIRE CETTE ROUE ?
Si des points de différence de perception apparaissent de façon claire (matérialisés par des flèches dans le schéma ci-dessous), en faire un objet de discussion. Si des points d’amélioration apparaissent, décider collectivement si ce sont oui ou non des objectifs du partenariat, et si oui, ce qui pourrait être imaginé pour améliorer la collaboration.

Les outils pour passer à la pratique :

Retrouvez ici les ressources pour réaliser une roue d’appréciation du partenariat. Elle est disponible sous deux formats :

Outil La roue du partenariat

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