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3 – Constituer le groupe de stagiaires et les accompagner jusqu’à la formation : sélection, conventionnement, convocations
2 – Communiquer sur la formation
1 – Préparation logistique
3 – Identifier les besoins de formation
Retour à l’étape « Analyser la demande et les besoins de formation »
La clarification de la demande de formation facilite l’identification des besoins, c’est-à-dire l’écart entre les besoins exprimés dans la demande de formation et ceux de montée en compétences des participant·es. L’analyse des besoins peut passer par la diffusion d’un questionnaire individuel préalable à la formation.
Exemple : l’équipe d’animation du centre social doit monter en compétences sur : la connaissance de l’alimentation saine et durable, les techniques d’animation avec les parents et les enjeux de la continuité éducative.
Il est enfin essentiel de bien analyser les leviers et les freins potentiels.
Exemple : la difficulté de faire évoluer les représentations autour de l’alimentation durable peut constituer un frein. Un levier peut résider dans les compétences préalables des participant·es dans l’animation.
Les outils pour passer à la pratique :
FICHE 1. Les bonnes questions à se poser sur… l’analyse des besoins
2 – Etudier la faisabilité de la formation
Retour à l’étape « Concevoir le dispositif de formation »
Après avoir précisé les attentes du commanditaire, n’oubliez pas de valider la faisabilité de projet de formation au sein de votre structure. Pour cela, il est possible de vérifier :
- L’adéquation entre la demande et l’offre : en quoi la formation semble-t-elle pertinente pour les participant·es, leur structure ou le territoire ? L’organisme de formation répond-il à la demande en termes d’objectifs stratégiques, de contenus et de méthodes pédagogiques ? Le commanditaire est-il en accord avec les valeurs et les pratiques de votre organisme de formation ?
- La pertinence de la formation : s’agit-il du bon dispositif pour répondre aux besoins de montée en compétences identifiés ? Répond-elle à une demande du territoire ou à une problématique de santé clairement identifiée ?
- Sa faisabilité technique et financière : quelle est la disponibilité des participant·es et de l’équipe de formation ? Quelles sont les compétences requises ? L’équipe de formation a-t-elle la possibilité de la coanimer avec une structure partenaire pour mutualiser les compétences ? Un lieu de formation est-il disponible ? Le financement intégral de la formation est-il assuré ?
En promotion de la santé, l’implication des acteurs et des actrices est primordiale, aussi, vous pouvez vous demander : les commanditaires sont-ils prêts à s’impliquer dans la construction du projet de formation ? Vont-ils vous aider à l’adapter aux besoins du territoire ? Des personnes de leur équipe seront-elles présentes lors de la formation ? Dans ce cas, sont-elles disposées à participer au processus, par exemple en coanimant des séquences avec vous ?
1 – Clarifier la demande de formation
Retour à l’étape « Analyser la demande et les besoins de formation »
Dans un premier temps, clarifiez la demande de formation, à savoir l’attente exprimée par le commanditaire et/ou par les apprenant·es.
Exemple : Je souhaite que les animateurs et les animatrices de mon centre social soient formé·es à l’animation de groupe pour mener des interventions sur l’alimentation saine et durable auprès des parents.
Pour clarifier cette demande, et si elle provient d’un commanditaire, vous pouvez l’interroger sur plusieurs aspects :
- Le contexte :
Une formation en promotion de la santé se construit à partir des ressources propres à un territoire. Elle s’oriente donc autour des besoins spécifiques d’une population, d’un territoire, d’un secteur professionnel ou d’une structure, en prenant en compte les facteurs environnementaux, en particulier les déterminants de la santé.

Exemple :
(déterminant : conditions de travail) L’équipe d’animation de votre centre social est-elle permanente ?
(déterminant : éducation) L’équipe a-t-elle déjà suivi des formations sur l’alimentation saine et durable ?
- L’intention de la formation : Exemple : qu’est-ce qui a déclenché le projet ou les changements visés dans votre équipe, votre structure ou sur votre territoire ?
- Le public : ses fonctions et ses missions, ses compétences actuelles, ses motivations, le nombre de participant·es, le niveau d’interconnaissance dans le groupe, les relations hiérarchiques et/ou de pouvoir…
- Les partenaires : le rôle de chacun·e, les personnes ressources sur place pour coconstruire et/ou coordonner la formation…
- Les contenus : les changements de pratiques attendus, les compétences visées, les sujets à aborder et/ou déjà acquis…
- La logistique : le lieu, le budget, les sources de financement, la durée, les délais de réalisation, les contraintes…
Il est parfois difficile d’identifier les attentes implicites. N’hésitez pas à poser des questions orientées dans ce sens, telles que : Quelle situation de travail souhaitez-vous améliorer ? Quelle pratique aimeriez-vous changer dans vos équipes ? Quelle difficulté souhaitez-vous résoudre ? En quoi saurez-vous que cette formation était réussie ?
La palette du partenariat
8 touches pour un partenariat durable
Comment maintenir la motivation des partenaires ? Il arrive que cette motivation diminue au cours du temps. Les réunions sont désertées, les mails restent sans réponse.
Comment remotiver ou maintenir la motivation dans un partenariat ?
A partir de leviers identifiés dans la littérature, la palette du partenariat vous propose 8 grandes questions à vous poser pour relancer ou développer votre partenariat. Les éléments interrogés ont été identifiés comme des leviers d’efficacité dans la littérature scientifique et professionnelle, dont vous trouverez les références dans la bibliographie dans l’outil 5. Vous pouvez ainsi réfléchir collectivement à de nouvelles activités ou modes de fonctionnement. Il est souvent difficile de tout mettre en œuvre : à vous de prioriser ! Mais plus les composantes d’un partenariat durables sont mobilisées, plus vous avez de chance que votre partenariat se développe et perdure dans le temps.
Autre utilisation : Vous pouvez également utiliser ces critères comme des critères de qualité à repérer dans votre partenariat. Cela vous permet d’évaluer si la mise en œuvre du partenariat est théoriquement bien construite, de montrer que votre partenariat s’appuie sur des données probantes.
Animation de la séance de travail :
La Palette du partenariat (outil 5.3) est présentée au groupe de travail. Pour chaque dimension, il s’agit d’expliciter ce qui a été fait – validant ainsi ce critère de qualité – ou de trouver des idées pour ce qui pourrait être fait dans ce domaine.
Temps individuel : Chaque participant prend quelques minutes pour s’auto-positionner pour chaque case/catégorie en suivant les consignes.
Mise en commun : chacun communique ce qu’il pense être sa position et partage ses questionnements. Le groupe accompagne à la réflexion et la décision de ce qui est inscrit dans le tableau.
Priorisation : Vous pouvez enfin terminer par une discussion autour de la priorisation sur les dimensions et idées à développer et discuter du rôle de chacun pour les mettre en œuvre.
Les outils pour passer à la pratique
Retrouvez ici le document pour réaliser une analyse de la qualité de votre partenariat et co-construire de nouvelles pistes d’actions, basées sur des données probantes.
Outil 5.3. La palette du partenariat : 8 touches pour un partenariat durable
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2/ L’analyse SEPO
L’analyse SEPO permet la réalisation d’une autoévaluation dans l’objectif de dresser un bilan très ouvert de ce qui représente les succès, les échecs, les potentiels et les obstacles rencontrés de la dynamique partenariale ou du projet directement.
L’outil présenté ici a été développé avec des dimensions spécifiques au partenariat dans le champ de l’intervention en prévention et promotion de la santé.
Comme pour les autres outils, l’analyse SEPO est à réaliser de préférence avec les partenaires concernés, pour la fiabilité des réponses et dans un souci de coconstruction.
Animation de la séance de travail :
UTILISATION DE L’OUTIL
L’ANALYSE SEPO
Pour chaque dimension présentée dans la colonne de gauche, il s’agit d’expliciter ce qui a favorisé et ce qui a freiné le développement de votre partenariat, et de réfléchir à ce qui pourrait le faciliter ou au contraire constituer une difficulté dans le futur.
TEMPS INDIVIDUEL
Chaque participant remplit le tableau en analysant en quelques lignes les succès et les échecs du partenariat au regard des dimensions présentées dans la colonne de gauche.
Faire de même ensuite concernant les potentiels et les obstacles pour la suite du partenariat.
MISE EN COMMUN
Chacun communique ce qu’il pense être sa position et partage ses questionnements. Le groupe s’accorde sur ce qui doit être inscrit dans le tableau commun.
EXEMPLE
C’est la bonne communication et la confiance qui ont favorisé l’implication des partenaires (Succès), mais le manque de régularité dans les rencontres a pu constituer un frein à cette implication (Échecs). On pourrait donc penser qu’il serait intéressant de faire des points réguliers (Potentiels) mais courts, afin de ne pas prendre trop de temps pour des partenaires déjà débordés (Obstacles).
Les outils pour passer à la pratique :
Retrouvez ici le document pour réaliser une analyse de la qualité de votre partenariat et co-construire de nouvelles pistes d’actions, basées sur des données probantes.
Outil Analyse SEPO : Auto-évaluation basée sur l’appréciation des Succès, Echecs, Potentialités et Obstacles
1/ La roue d’appréciation du partenariat
La roue d’appréciation du partenariat permet d’identifier les différences de perception du fonctionnement de la collaboration entre les partenaires, et d’ouvrir un espace de discussion autour des points de divergence, tout en réassurant le partenariat là où les dimensions convergent.
Cet outil, inspiré de la roue socratique, permet d’obtenir une représentation visuelle des points de vue de chacun des membres (adaptation de St-Louis, Bilodeau, 2019). Les points de divergence qui apparaissent sont autant d’éléments pouvant ouvrir la discussion sur les objectifs poursuivis et les améliorations possibles de la collaboration.
Comme pour les autres outils, la roue d’appréciation du partenariat est à réaliser de préférence avec les partenaires concernés, pour la fiabilité des réponses et dans un souci de coconstruction.
Animation de la séance de travail
UTILISATION DE L’OUTIL
LA ROUE D’APPRÉCIATION DU PARTENARIAT
TEMPS INDIVIDUEL
Chaque participant prend quelques minutes pour se positionner sur chaque critère. Des questions sont proposées dans la colonne « Description » pour aider à l’analyse de la situation, tant sur les principes de fonctionnement que sur la forme que cela prend. Sur le graphique, placez un point par partenaire pour chaque critère, en fonction de son ressenti (de 0 si le critère n’est pas rempli à 10 si le critère est totalement rempli).
MISE EN COMMUN
Reliez ensuite les points par un trait pour former une toile d’araignée par partenaire. Vous obtenez autant de traits que de structures présentes dans le partenariat analysé. L’ensemble permet de visualiser les forces et faiblesses ressenties et de mettre en évidence les écarts ou les points de convergence.
COMMENT LIRE CETTE ROUE ?
Si des points de différence de perception apparaissent de façon claire (matérialisés par des flèches dans le schéma ci-dessous), en faire un objet de discussion. Si des points d’amélioration apparaissent, décider collectivement si ce sont oui ou non des objectifs du partenariat, et si oui, ce qui pourrait être imaginé pour améliorer la collaboration.

Les outils pour passer à la pratique :
Retrouvez ici les ressources pour réaliser une roue d’appréciation du partenariat. Elle est disponible sous deux formats :
Outil La roue du partenariat
- En ligne : Créer votre roue du partenariat
- Pdf : Télécharger la roue du partenariat