Trois types d’organisation de l’évaluation sont possibles, chacun avec son intérêt et ses limites :
1. Une évaluation interne
est réalisée uniquement par les responsables de l’action.
Intérêt : elle s’appuie sur ceux qui connaissent le mieux l’action et qui perçoivent le mieux les problèmes rencontrés ; son coût financier est limité.
Limites : les acteurs internes risquent de manquer de recul et l’évaluation peut manquer d’objectivité ; sa qualité dépend des compétences méthodologiques des acteurs ; le temps de travail des acteurs ne doit pas être sous-estimé.
2. Une évaluation externe
est réalisée par une/des personnes extérieures aux organismes ayant mis en œuvre l’action.
Intérêt : elle apporte à la fois une distance par rapport à l’action, gage de neutralité, et une rigueur méthodologique.
Limites : elle a un coût et doit être prévue; il est parfois difficile de déterminer sur quels critères sélectionner un prestataire adapté.
Si un évaluateur externe est envisagé, le plus tôt est le mieux pour le solliciter.
3. Une évaluation mixte
est la combinaison des deux : évaluation réalisée par les acteurs avec l’appui d’un organisme extérieur.
Intérêt : elle est un bon compromis entre coût et rigueur méthodologique.
Limites : la multiplicité des intervenants demande une bonne coordination dans la répartition des tâches.
Quelle que soit sa forme, l’évaluation est l’affaire de tous.