1 – Adapter sa posture

La posture, de quoi s’agit-il ?

La posture peut se définir comme un « système d’attitudes et de regards vis-à-vis des partenaires, des situations, des objets » dans une situation donnée (Ardoino, 1990). En formation d’adultes, elle implique donc l’ensemble des attitudes et des gestes du formateur ou de la formatrice vis-à-vis du groupe, en traduisant son intention pédagogique et elle façonne en partie les interactions. 

Quelles sont les clés d’une posture de facilitation ?

En formation d’adultes (Jean-Marie Barbier et Richard Wittorski, 2018), on considère qu’une posture facilitant l’apprentissage et l’intelligence collective, dite de « facilitation » (Carré, 2020), implique de travailler sur : 

  • Les gestes, en particulier le regard 
  • L’attention individuelle accordée à chaque personne au sein du collectif 
  • Une attitude empathique : être à l’écoute des émotions et des ressentis des participant·es, tout en gardant à l’esprit son intention pédagogique 
  • L’encouragement des interactions, des retours constructifs et du partage d’expériences. Les participant·es pourront ainsi se nourrir mutuellement, apprendre les un·es des autres et créer un sentiment d’appartenance au collectif.
  • Un bon formateur/une bonne formatrice a développé et mobilise ses compétences psychosociales (CPS) au service de la formation, c’est-à-dire ses compétences cognitives, émotionnelles et sociales. 

S’appuyer sur les compétences psychosociales (CPS)
Les formations en promotion de la santé prennent en compte les compétences psychosociales (CPS) du groupe, ce qui implique d’abord de bien se connaître en tant que formatrice ou formateur.

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